Appelé à la présidence du Conseil en 1912, il resserre les liens d’amitié avec la Russie. Il est élu président de la république en 1913 en dépit de son jeune âge ; il n’a alors que 51 ans alors que la place est en général occupée par des sexagénaires. Poincaré incarnera une France décidée à ne plus rien concéder à l'Allemagne. Malgré son ambition, il reste lucide sur ce qui l’attend alors que la guerre se prépare en France et en Allemagne Autoritaire et compétent, il s’applique à restaurer l’autorité présidentielle. Mais la déclaration de guerre en 1914 stoppe net cette initiative. Il se pose alors en rassembleur de la nation française avec son message au Parlement et demande l’union sacrée de tous les Français. Mais lors du conflit, il est tenu à l’écart des décisions par l’Etat-major et ce malgré le fait qu’institutionnellement il en est le chef. La guerre terminée, après avoir signé le décret promulguant le traité de Versailles, Raymond Poincaré quitte l’Elysée.