Issu d’une vieille famille irlandaise Patrice, comte de Mac-Mahon, Prince de Solferino et Duc de Magenta est né à Sully en 1808. Après un passage à Saint-Cyr, Mac-Mahon fait partie de l’expédition en Algérie en 1830. Il y conquit ses galons et fut promu général en 1848. En 1855, il participe au siège de Sébastopol et s’illustre lors de l’attaque de la tour de Malakoff où il prononça son fameux « j’y suis, j’y reste ». Il combat en Italie et se fait de nouveau remarquer lors de la victoire de Magenta. Napoléon III le fait alors Maréchal de France en 1861 et gouverneur général en Algérie de 1864 à 1870.
Battu à Sedan le 1er septembre 1870 alors qu’il allait porter secours à l’armée encerclée, il est grièvement blessé à la cuisse et fait prisonnier. A son retour Thiers lui confie le commandement de l’armée pour réprimer la Commune.
Après la démission de ce dernier, il est élu Président de la République en 1873. Politiquement conservateur, Mac-Mahon doit composer avec une chambre républicaine. Renforcé par un mandat étendu à 7 ans suite l’amendement d’Henri Wallon.
Malgré ses convictions monarchistes, il reste fidèle à l’Assemblée avant de démissionner en janvier 1879, refusant de ratifier des mesures de disgrâce à l’encontre d’officier.