
Assemblée constituante qui succéda à l ' Assemblée législative le 21 septembre 1792
Période durant la révolution française
Assemblée constituante qui pendant la Révolution française succéda à l'Assemblée législative le 21 septembre 1792, fonda la 1ère République et gouverna la France jusqu'au 26 octobre 1795.
La Convention Girondine (21 septembre 1792 - 2 juin 1793). . . .
Ses premiers actes sont l'abolition de la royauté et la proclamation de la République (21 septembre), et la décision de dater les actes publics de l'an I de la République (22 septembre) . . . . .
Puis après la victoire française de Valmy le 20 septembre 1792, les Girondins veulent étendre les idées révolutionnaires en Europe grâce à l'annexion par la France des territoires qui l'entourent (Belgique, Savoie, Nice, la rive gauche du Rhin allemande). Cela est une provocation voulue vis à vis des monarchies européennes possédant ces territoires et inacceptable pour le Royaume-Uni. Mais le procès du roi (dont la mort est votée le 19 janvier 1793), l'insurrection de la Vendée (mars 1793), les graves revers militaires infligés par la première coalition (défaite de Neerwinden, 18 mars) et la trahison de Dumouriez (6 avril) déconsidèrent la Gironde, qui perd la majorité et accumule les erreurs (arrestation de Marat et d'Hébert, avril-mai). Le 2 juin 1793, sous la menace des canons de la Garde nationale, la Convention décrète l'arrestation de 29 députés et de deux ministres girondins. Les montagnards triomphent
La Convention Montagnarde (2 JUIN 1793 - 27 Juillet 1794) . . . .
C’ést la deuxième période de la Convention Nationale. L'assemblée est alors dominée par les Montagnards après l'exclusion des Girondins . Pour lutter contre les périls extérieurs et intérieurs qui menacent la République, elle organise sa propre dictature et fonde le gouvernement révolutionnaire par la loi du 4 décembre 1793. Nommant les membres des organes de ce gouvernement ( Comités de salut public et de sûreté générale, Tribunal révolutionnaire, etc.) .
Les Montagnards, qui en sont les maîtres absolus, votent, avec l'appui et sous la pression des sans-culottes, les grands actes révolutionnaires Le 24 juin 1793, les députés de la Convention votèrent la mise en place d’une nouvelle constitution, qui devait être ratifiée par référendum ( La Constitution de l’an I, démocratique mais inappliquée .) En juillet 1793, le Comité de salut public, officieusement dirigé par Georges Danton, assista alors à un renouvellement complet de ses membres. Il devint véritablement le principal organe de pouvoir . La Terreur (été à hiver 1793) – Afin de faire face aux dangers menaçant le pays, la Convention décida alors de mettre en place une série de mesures radicales, aboutissant à l’instauration de la Terreur. Le 17 septembre 1793, la Convention vota la loi des suspects. Dorénavant, tous les Français pouvaient devenir suspects aux yeux des autorités. A noter enfin que plusieurs personnalités furent guillotinées en fin d’année 1793, la Convention ayant voté un décret d’accusation contre les girondins et les orléanistes. Au sein de ce Comité, dépendant théoriquement de la Convention et renouvelé tous les mois, Robespierre, Saint-Just et Couthon exercent une véritable dictature personnelle, La Convention finit par se révolter le 9 thermidor an II (ou 27 juillet 1794), qui voit la victoire des « Thermidoriens », nom donné aux modérés lassés de cette dictature sanglante.
La Convention Thermidorienne (27 JUILLET 1794 - 26 Octobre 1795) . . . .
Troisième et dernière periode politique de la convention nationnale, inspirée par la Plaine, sera essentiellement une réaction contre la démocratie montagnarde et populaire.
Le gouvernement révolutionnaire est démantelé, la liberté des cultes proclamée (21 février 1795). Attachée à un régime démocratique où les propriétaires ont le pouvoir, la Plaine s'oppose à la Contre-Révolution de royalistes. Les principaux représentants furent Sieyes, Cambacérès, Dau-nou et Boissy d' Anglas. la Convention thermidorienne jeta les bases du Directoire par la rédaction de la Constitution de l'an III rétablissant le suffrage censitaire.