
La bataille de Marignan 13 et 14 septembre 1515
Résumé .
La bataille de marignan les 13 et 14 septembre 1515 près de Milan. Elle oppose le roi de France François Ier et ses alliés vénitiens aux mercenaires suisses qui défendaient le duché de Milan. La bataille de Marignan est l’un des épisodes des guerres d'Italie commencées par Charles VIII en 1494 afin de contrôler le duché de Milan. Première victoire du jeune roi François Ier, acquise dès la première année de son règne.
Les origines du conflit .
Les préparatifs militaires débutent au mois de mai 1515 ; François Ier réussit à sceller une nouvelle alliance avec la république de Venise et traverse les Alpes à la tête de l'armée royale début août. Cependant, des négociations avec les Suisses, le pape et le royaume de Naples se poursuivent et un projet de traité est même élaboré début septembre. Devant l'échec des négociations et la division des troupes suisses, François Ier dirige l'armée vers Milan.
La bataille .
François Ier a mobilisé une armée de 60.000 hommes, composée également de mercenaires allemands et d'alliés vénitiens. En face, les Suisses et les Milanais sont soutenus par la papauté. Le camp français est établi à Marignan, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Milan. Le jeudi 13 septembre 1515, aussitôt le combat engagé, les cavaliers du pape revinrent appeler les troupes suisses à l'aide. Les Confédérés durent faire face au feu de l'artillerie française ainsi qu'aux cavaliers commandés par Bourbon. Au petit matin du 14, le combat reprit. L’artillerie française commandée par le sénéchal d’Armagnac fit des ravages, mais ne put ralentir les Suisses. Ce furent les Vénitiens, menés par Bartolomeo d'Alviano, qui arrivèrent sur l’aile avec 3 000 cavaliers . Ils écrasèrent le gros des Suisses tandis que les lansquenets repartaient à l’assaut avec vigueur. À 11 heures, les Suisses, qui avaient subi des pertes énormes, battirent en retraite vers Milan. Marignan est l'une des premières batailles où l'artillerie militaire est utilisée de manière décisive. La combinaison des trois armes - cavalerie, infanterie et artillerie - est un vrai succès face aux troupes adverses essentiellement composées d'unités de fantassins. Malgré les difficultés d'utilisation (lenteur, lourdeur, positionnement), les canons sont dévastateurs : la bataille fait près de 16.000 morts.
Les conséquences de Marignan