
La bataille de Bouvines 27 Juillet 1214
Résumé .
La bataille de Bouvines est une bataille qui se déroula le dimanche 27 juillet 1214 près de Bouvines, dans le comté de Flandre en France (aujourd’hui dans le département du Nord). Elle oppose les troupes royales francaises de Philippe II Auguste renforcées par quelques milices communales, à l'armée formée par la coalition de l'empereur germanique Otton IV de Brunswick , du comte de Flandre, du comte de Boulogne, du duc de Brabant et de contingents anglais formé par le Plantagenêt , Jean sans Terre .
Les origines du conflit .
Philippe Auguste a confisqué en 1202 les fiefs très étendus que Jean sans Terre , le roi d'Angleterre, possédait en France, car il a refusé de donner la justice à un vassal de Philippe Auguste . Jean sans Terre prépare sa revanche. Il peut compter sur l'appui de son neveu Otton IV de Brunswick qui, en 1208, est élu empereur du Saint-Empire romain germanique. En 1214, Jean sans Terre parvient à coaliser tous les ennemis de Philippe Auguste .
La bataille .
La bataille ne dure que le temps d’une après-midi , elle est menée par Philippe II Auguste et ses principaux chevaliers, l'aile droite, composée de chevaliers champenois et bourguignons et l'aile gauche, composée de chevaliers et des fantassins est emmenée par Robert de Dreux .
Le pont de Bouvines, unique moyen de retraite à travers les marécages, est gardé par 150 sergents d’armes du roi qui forment la seule réserve des troupes françaises. Mais par contrecoup une faille apparaît sur l’aile gauche des coalisés. Ce qui facilite une percée de l’aile droite française, qui, à revers, surprend Ferrand. Les chevaliers chargent vigoureusement et au bout de quelques heures, Ferrand se rend. La capture de Ferrand consacre la déroute du flanc gauche d’Otton. Quelques instants plus tard, Otton manque à son tour de se faire tuer par les chevaliers français Guillaume des Barres et Girard La Truie. Il ne doit son salut qu’à sa fuite du champ de bataille, et, au-delà, à sa fuite sous déguisement. La victoire de Philippe II Auguste est totale, ses pertes en hommes minimes et une bonne partie des seigneurs coalisés est prisonnière.
Les conséquences de Bouvines